Cette forme d’apprentissage, autorisée en Belgique, n’existe pas dans certains pays nordiques et vient d’être interdite en France. Ces décisions politiques n’ont ni les mêmes origines ni les mêmes conséquences. Pour mieux cerner les questions autour de ce que l’on nomme communément l’IEF, nous proposons d’aborder l’histoire de cette pratique, de la contextualiser dans l’histoire de l’école, dans l’histoire de la Belgique, mais, surtout, de faire parler les acteurs de la communauté IEF.

Pourquoi faire ce choix ? Est-ce un choix communautaire ? Pédagogique ? Est-il motivé par une situation familiale ? Ou au contraire par un besoin de distance avec les institutions scolaires ? Nous parlerons également des modalités liées à l’IEF : procédures, disponibilité des parents, inscriptions en écoles privées, etc.

Parce que oui, l’IEF c’est aussi le monde pluriel des écoles privées. Certaines sont très élitistes, d’autres très ouvertes et comptant de nombreux bénévoles, certaines misent sur les technologies les plus modernes et d’autres sur un modèle plus proche des écoles du dehors et des écoles démocratiques.

Vous l’aurez compris, l’engouement pour l’IEF est tel qu’il mérite un stand au salon ! Il mérite que nous nous penchions ensemble sur les possibles et les impossibles qui y sont liés. C’est en invitant les acteurs de l’IEF en Belgique que nous proposons de réfléchir à ces sujets. Que vous soyez curieux ou acteur, enseignant, enfant ou parent, pédagogue ou simplement passionné d’apprentissage, le bus du Lycée Voyageur et son gradin seront le théâtre de riches échanges autour des différentes pratiques liées à l’IEF.

Au vu des chiffres sans cesse grandissant d’élèves inscrits à domicile ou en écoles privées, il était essentiel d’ajouter cette thématique à celles déjà présentes au Salon lors des précédentes éditions.