Nous vivons dans un système compliqué à appréhender. Ainsi, remplacer une simple petite pièce dans notre machine à laver a un bilan caché : extraction et transformation des matières premières, alliages et machines qui fabriquent, empaquetage, transport et envoi par la poste, tout cela pour arriver à votre domicile. Cette pièce de remplacement a un bilan carbone et une empreinte écologique pour une existence limitée dans votre vie. Et cet axiome fonctionne avec absolument tous nos objets du quotidien. Comprendre cette complexité et ses interconnexions demande beaucoup d’expertise et du temps. Malheureusement, le temps, nous en avons de moins en moins pour permettre un avenir viable pour nous, mais surtout pour nos enfants, aujourd’hui élèves et étudiants.

Tandis que la préoccupation première des citoyens est le changement climatique à hauteur de 86%, la seconde est liée au pouvoir d’achat,  à 85%. C’est là même que réside le paradoxe de nos sociétés et de notre compréhension des enjeux climatiques et environnementaux. Notre mode de vie aujourd’hui n’est possible que grâce à la consommation d’énergies historiques fossiles et d’émissions de gaz à effet de serre. Plus nous avons du pouvoir d’achat, plus nous consommons, et plus nous consommons, plus nous polluons. Il est important de comprendre ce processus car il empêche actuellement toute politique et toute transformation du système. Ceci explique peut-être que le climato-scepticisme dans nos contrées a le vent en poupe, avec 43% de défiance face à ce qui est aujourd’hui démontré et relève de l’évidence scientifique même.

Et pourtantFace à la désinformation ou la malinformation, il existe une solution, une solution qui pourrait faire en sorte de nous faire gagner plusieurs d’années et sauver des vies à l’échelle aussi bien locale que mondiale. Cette solution, c’est l’école.

Au salon de l’éducation, nous vous invitons à découvrir des exposants qui œuvrent à la transition écologique et énergétique, que cela soit par le développement de cantines locales et durables avec des produits de qualité, le recyclage des déchets,  une gestion plus rationnelle de l’eau, mais aussi par les initiatives d’inclusion, car l’injustice climatique touche les plus faibles et les moins nantis, dans notre royaume comme ailleurs.

L’école a été la base d’un système qui, aujourd’hui, ne fonctionne plus. L’école peut être la base du monde d’après. Toute initiative prise à l’école est essentielle. Par la sobriété, l’adaptation, et la révolution culturelle, enseignants, professeurs, éducateurs, directeurs n’œuvrent pas uniquement pour l’avenir de groupes d’élèves dont ils prennent soin, mais bien pour l’humanité entière. Vinz Kanté – LIMIT Media – School’Up!

 

Sources :
L’inquiétude des français Harris Interactive
@harrisint_fr

Étude OCDE : https://www.oecd-ilibrary.org/economics/fighting-climate-change-international-attitudes-toward-climate-policies_3406f29a-en;jsessionid=IqaDVMryl8yvr8jpxn1HB7yRjmnxxVLJprxR7rUP.ip-10-240-5-153