Partager un véhicule particulier avec d’autres personnes pour effectuer un trajet en commun : le covoiturage est un concept très simple, mais qui peine encore à prendre de l’ampleur en Belgique. Des milliers de personnes optent pourtant chaque jour pour ce moyen de transport, mais ça ne représente pour l’instant que 2,5% des déplacements domicile-travail à l’échelle nationale. Les Wallons font un peu mieux avec une proportion qui « grimpe » à 3,1%. L’automobiliste semble décidément apprécier d’être seul dans son véhicule puisque, en heure de pointe, 4 voitures sur 5 ne sont occupées que par une seule personne.
Parkings de covoiturage, bandes d’arrêt d’urgence reconverties en bandes de circulation supplémentaires accessibles aux véhicules avec au moins trois personnes à bord : sur le terrain, les aménagements et initiatives ne manquent pas pour inciter les automobilistes à changer leurs habitudes. Avec plus ou moins de réussite, les bandes en question n’ayant pas vraiment rencontré le succès escompté. Et puis, il y a bien entendu les sites internet et les applications mobiles comme Carpool, ComOn ou Blablacar, qui ont pour objectif de mettre en contact ceux qui souhaitent partager leur voiture et ceux qui cherchent une place dans un véhicule.
Tout le monde en ressort gagnant
Tout comme les solutions, les arguments en faveur du covoiturage sont eux aussi nombreux, à commencer par la convivialité. Quoi de plus sympa en effet que de partager un trajet, qu’il soit court ou long, avec d’autres personnes. Collègues, amis, voisins ou covoitureurs d’un jour, peu importe, le temps passe plus vite en bonne compagnie ! Des études révèlent également qu’un conducteur roule moins vite en présence d’un covoitureur que lorsqu’il voyage seul. Résultat, la sécurité routière en sort gagnante, et la consommation de carburant diminue.
Voilà probablement l’impact le plus mesurable du covoiturage : la réduction des émissions de CO2. Rien de surprenant à vrai dire, puisque deux personnes qui covoiturent, c’est un seul véhicule au lieu de deux sur la route, deux fois moins de consommation de carburant, et donc deux fois moins de pollution. Trois ou quatre personnes dans un seul véhicule ? C’est encore mieux pour la planète ! On estime ainsi qu’un trajet quotidien de 40 km en covoiturage pour se rendre au travail permet d’éviter le rejet de pas moins d’une tonne et demie de CO2 par an. Un impact positif considérable pour l’environnement et pour la santé, mais aussi pour le portefeuille, le covoiturage permettant de répartir les coûts d’utilisation d’un véhicule sur plusieurs personnes au lieu d’une seule. Conducteur comme passager, tout le monde en ressort gagnant.
Un sacré défi
Enfin, n’oublions pas l’impact sur la mobilité. On l’a dit plus haut, pas moins de 4 voitures sur 5 ne sont occupées que par une seule personne en heure de pointe. Il est vrai que la voiture individuelle offre une flexibilité confortable et que le covoiturage demande un peu plus d’organisation, en terme d’horaires notamment. Mais d’après une étude, il suffirait que 25% de ces autosolistes – c’est ainsi qu’on appelle les personnes se trouvant seules dans leur voiture – optent pour le covoiturage pour réduire drastiquement voire même supprimer complètement les embouteillages ! Un sacré défi, qui ne sera réalisable que si chacun se montre prêt à remettre ses habitudes en question, en ne comptant pas uniquement sur les autres pour faire bouger les choses…
Le covoiturage ne se limite évidemment pas au trajet domicile-travail, loin de là. Que vous vous déplaciez avec des amis pour vos loisirs, pour vous rendre sur de gros évènements comme un festival ou un salon, et même pour partir en vacances en Belgique ou à l’étranger, vous faites déjà du covoiturage…
Vous l’aurez compris, pour venir au Salon Éduc, n’hésitez pas : co-voiturez ! Retrouvez-nous sur Carpool pour préparer votre venue et trouver des covoitureurs.
Nous vous rappelons également que nous avons mis en place l’opération « On vient vous chercher ! », un service de transport par autocar entre votre établissement et le Salon Éduc, là aussi dans un souci d’économie, d’écologie et de convivialité.