L’histoire avait marqué les esprits en février 2017 : victime d’un arrêt cardiaque dans la cour de récréation, une élève d’une école de Mouscron avait pu être sauvée par des professeurs. Les deux institutrices avaient heureusement été formées aux premiers soins et avaient pu poser les bons gestes, en l’occurrence un massage cardiaque. Pourtant, les probabilités n’étaient pas vraiment en faveur de la fillette de 11 ans.

Les Belges ne font en effet pas partie des meilleurs élèves européens en matière de formation aux premiers secours. Parce qu’aucune formation de ce genre n’est pour l’instant obligatoire chez nous ? Ou parce que les chances d’être un jour confronté à pareille situation d’urgence semblent faibles ? Des considérations qui ne devraient bien entendu pas entrer en compte quand il s’agit de pouvoir sauver des vies…

Chaque seconde compte

Mais puisqu’on parle de probabilités et de statistiques, il est un lieu où les enfants passent incontestablement une grande partie de leur temps et même de leur vie, et où du coup les chances sont grandes d’être confronté à des pépins physiques, petits ou grands : l’école ! D’où l’importance pour le personnel éducatif, comme pour les élèves d’ailleurs, d’être sensibilisés aux gestes de base en cas de situation d’urgence. Certes, sur les quelques centaines d’incidents comptabilisés chaque jour dans les établissements scolaires, la toute grande majorité est heureusement sans gravité. Coupures, brûlures et autres petits bobos ne sont pas rares, mais même là, sait-on vraiment toujours comment réagir de manière efficace ?

Et que dire alors des situations plus graves comme un malaise cardiaque, un traumatisme crânien, une crise d’épilepsie, un enfant qui s’étouffe, une syncope, une évacuation d’un véhicule ou d’une habitation en feu ? Saurez-vous procéder à un massage cardiaque, utiliser un défibrillateur, mettre la personne en position latérale de sécurité si nécessaire ? Dans certains cas, chaque minute, chaque seconde compte. Quand on sait que d’après un rapport de la Croix Rouge de Belgique publié il y a quelques années, quatre Belges sur dix ne connaissent même pas le numéro d’appel 112, on comprend que le chemin est encore long en matière de sensibilisation et de formation aux premiers secours…

La dynamique est lancée

Heureusement, un cercle vertueux s’est mis en place depuis quelques années, notamment dans les écoles. De plus en plus d’enseignants suivent en effet des formations aux premiers soins et décrochent leur Brevet Européen de Premiers Secours (BEPS), sensibilisant ensuite leurs élèves aux gestes qui sauvent et aux règles essentielles en situation d’urgence. Se maîtriser, appeler les secours, éviter le sur-accident, utiliser un défibrillateur, gérer différents traumatismes, mettre la victime en position latérale de sécurité, et bien d’autres choses encore : rien n’est laissé au hasard.

Un investissement en temps et en argent plutôt rentable donc, puisqu’il faut compter une petite quinzaine d’heures de formation et moins de 100 euros seulement. La dynamique est à présent lancée, il faut tout faire pour la maintenir. Car, n’oublions pas : plus de personnes formées, ce sont plus de vies sauvées !

Lors du Salon Éduc 2020, n’hésitez pas à vous rendre sur le stand de l’asbl Rescue LIFE, qui propose des formations aux premiers soins ouvertes à tous à partir de 12 ans et permettant d’obtenir le BPSE.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à suivre la page Facebook et le compte Instagram de Rescue Life ou à les contacter par e-mail ou par téléphone au 0486/255.395.